Le Premier ministre grec TN
Pas Cher Alexis Tsipras s'est dit "confiant" avant une réunion de l'Eurogroupe lundi 16 février dont dépend le sort de la Grèce, pourvu que les Européens acceptent de lui donner du temps, selon une interview publiée dimanche en Allemagne.
"Je m'attends à des négociations difficiles lundi. Pour autant, je suis tout à fait confiant" quant à la possibilité d'aboutir à un accord, a déclaré Tsipras lors d'un entretien avec le magazine allemand Stern, qui en a publié des extraits dimanche sur son site internet.
"Nous ne voulons pas de nouveaux prêts d'aide. (...) Au lieu d'argent, nous avons besoin de temps pour mettre en oeuvre notre plan de réformes. Je vous le promets: après ça la Grèce sera un autre pays dans six mois", a-t-il ajouté.
Ces propos sont publiés à la veille d'une réunion à haut risque lundi des 19 ministres des Finances de l'Eurogroupe.
Le nouveau gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras veut rompre avec les programmes d'aide imposés à la Sac a main Grèce depuis cinq ans par l'UE, la BCE et le FMI, et qui ont considérablement pesé sur la vie quotidienne de la population, en échange de 240 milliards de promesses d'aide.
La Grèce semble résolue à faire des réformes, mais qui seraient cette fois contenues dans un nouveau programme dont Athènes aurait la maîtrise.
Or l'UE, pour l'instant, ne veut s'engager qu'à une "extension" du programme en cours, qui s'achève le 28 février. Le risque d'une sortie de la Grèce de la zone euro est important s'il n'y a pas d'accord lundi et si le pays est ainsi contraint à ne pas pouvoir honorer ses engagements financiers.
"Je veux une solution gagnant-gagnant. Je veux sauver la Grèce d'une tragédie et préserver l'Europe de la division", a assuré M. Tsipras, dans son interview au Stern.
Il a profité de cette tribune pour se Nike
Requin dissocier d'une caricature publiée dans un journal grec proche de son parti Syriza. Ce dessin représentant le ministre allemand des...
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