Clémentine Célarié bénéficie d'un capital sympathie impressionnant, et ce depuis ses débuts à l'écran. De son vrai prénom Meryem, Cheap
Jordan Shoes elle est née en Afrique, un continent adoré de ses parents (journaliste et secrétaire de production), qu'elle a quitté à quatorze ans et dont elle a conservé les valeurs. C'est peut-être de là qu'elle tient son ouverture d'esprit, sa soif de tolérance et son côté grande gueule.
Découverte dans "37°2 le matin", de Jean-Jacques Beineix en 1986, sa carrière démarre en trombe avec une première nomination aux César. D'autres suivront. Les longs métrages s'enchaînent. Pas sectaire, Clémentine Célarié tourne aussi pour le petit écran. Mais pas seulement. Car elle a horreur qu'on la catalogue, elle qui aime multiplier les projets (comme les coiffures).
Clémentine Célarié, une artiste touche-à-tout qui dit ce qu'elle pense.
Ainsi, dans les années 80, elle se lance à la radio, sur une fréquence dédiée aux jeunes. C'est là qu'elle prend Clémentine pour prénom. Il y a aussi la chanson, qui l'inspire. Son premier album sort en 1996. Dix ans plus tard, elle en sort un autre où elle partage le micro avec Abraham, Gustave et Balthazar, ses trois fils.
Clémentine Célarié, une habituée des boites gay branchées.
Libre, Clémentine l'est aussi sur les plateaux. Elle y dénonce celles qui "sucent pour réussir", elle qui a tracé sa route toute seule. Surtout, elle offre un véritable coup d'éclat lors du premier Sidaction, en 1994. En présence de Christophe Dechavanne, de Carole Bouquet et d'une foule d'autres invités, elle échange un baiser avec un séropositif, en direct, pour balayer les idées reçues sur la maladie, à une époque où certains pensent encore qu'une simple poignée de main peut vous contaminer.
Onze ans plus tard, celle qui Nike
Free fréquente les boites gay (elle y explique s'y sentir libre, loin des tentatives de drague habituelles) assure la promotion du clip "Le sida, faut le baiser", un titre écrit avec son fils aîné. Réalisé par Patrice.
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