Le Conseil français du culte Nike Tn
Pas Cher musulman s'est réuni mercredi en réunion de crise.
Le ton est fortement monté, mercredi soir, à la Grande Mosquée de Paris. Une semaine après le début de la série noire, le Conseil français du culte musulman (CFCM) était réuni au grand complet en réunion de crise. L'Union des organisations islamiques de France (UOIF), souvent à distance, était même présente.
Premier sujet d'amertume: la «dernière publication de Charlie Hebdoqui heurte la sensibilité des musulmans», relate un communiqué signé par Dalil Boubakeur, président du CFCM. Bien sûr, s'est-il expliqué devant la presse, «le blasphème n'existe pas dans la langue française» et «il ne faut pas donner de l'importance» à ce qui est «négligeable, irréaliste et de l'ordre de la vanité», en évoquant la dernière couverture de l'hebdomadaire, mais, a-t-il prévenu, beaucoup «le prennent au premier degré».
Amar Lasfar, président de l'UOIF, a précisé: «Nous respectons la liberté d'expression mais elle doit aussi s'appliquer à celui qui est choqué par cette caricature: il a, tout autant, Tn Nike le droit de s'exprimer.»
Le CFCM renouvelle donc son appel à une «attitude de réserve et de calme» et Anouar Kbibech, son vice-président, conclut ce premier chapitre de mécontentement: «Nous ne voulons pas repartir comme avant dans un cycle d'actions et de réactions. Nous cherchons plutôt à passer à l'action contre la “radicalisation”.»
C'est ainsi que le CFCM va mettre en place une série de mesures (nos éditions du 13 janvier) ou renforcer ce qui existe. Un grand colloque national contre «la radicalisation» marquera ce nouvel élan. L'autre grand sujet de ce qu'il faut bien appeler une colère en marche, Nike
Tn tant la conférence de presse fut animée, est la «recrudescence inquiétante des actes anti-musulmans».
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